Comportement routier
Au risque de nous répéter, la 500 est nettement plus à son avantage en conduite urbaine que durant les longs trajets. Son agilité remarquable permet de se faufiler aisément sur les artères encombrées de la ville et de la banlieue.
La direction légère facilite tant les virages serrés que les manœuvres de stationnement. De concert avec les petites dimensions de l'auto et avec sa motorisation enjouée, cette réponse immédiate au volant rend la conduite très agréable au quotidien.
Sur l'autoroute, ça peut aller, pour autant que les conditions soient idéales. La direction se raffermit suffisamment en fonction de la vitesse pour permettre une tenue de cap acceptable sur une chaussée bien entretenue. La présence de vents latéraux a cependant tôt fait de gâter la stabilité, au même titre que des ornières trop profondes. C'est le prix à payer pour l'empattement court et le profil haut de la voiture.
Ces deux éléments nuisent aussi à son comportement sur une route sinueuse, surtout si elle est bosselée. La suspension peine à contenir la caisse, qui penche notablement en virage et bondit beaucoup sur les creux de longue amplitude. Les virages cahoteux perturbent d'ailleurs facilement l'adhérence du train arrière.
Au bout du compte, la 500 tient correctement la route, mais sa démarche n'est ni rassurante ni engageante pour le conducteur. Les minimes sensations de la route transmises dans le volant n'ont rien pour améliorer le topo. Il faut cependant préciser que notre exemplaire était chaussé de pneus d'hiver chinois de qualité douteuse.
En revanche, le freinage présente une pédale progressive et bien ferme qui réagit sans délai. Les arrêts d'urgence sont à la fois stables et rapides sur chaussée sèche, et l'antiblocage n'intervient pas sans raison.
Roulement
Étonnamment, la souplesse de la suspension dans une succession de virages ne va pas de pair avec un roulement doux. L'amortissem*nt ferme devient même dur sur chaussée dégradée ou sur les petites bosses fréquentes en milieu urbain. La voiture paraît presque constamment agitée, et les mouvements secs qui en résultent perturbent le confort dans l'habitacle.
La sérénité de la conduite ne faisait clairement pas partie des priorités des ingénieurs de la 500, puisque s'ajoute à ce bilan une bonne quantité de bruits de vent et de roulement à vitesse de croisière.
